Côté sports – 13 Juin 2013 : La course de côte, un pur moment de vitesse
- Par FPPACK -
Reprise depuis l’an passé par l’ASA Auboise, l’épreuve de Bouilly propose un spectacle rare, fait de sensations fortes partagées à la fois par les pilotes et le public
Qui de mieux qu’un pilote chevronné pour en décrire la singularité ? Reynald Aimé, de l’ASA Auboise, a découvert la course de côte… à Bouilly, en 1976, au volant d’une Alpine. S’il a dû s’arrêter un temps pour raisons de santé, avant de reprendre en 2003, sa passion n’a pas vieilli d’un pouce : « La motivation est restée la même. Ce qui a changé par contre, c’est que je ne prends plus les mêmes risques désormais pour prendre une chicane (rires). •> Sans doute, la voie de la sagesse. Il faut dire aussi que l’exercice sort quelque peu des sentiers battus. Ici, il s’agit avant tout d’une course contre le temps et soi-même, avant le challenge de battre des concurrents. « On peut l’assimiler à un sprint, qui se joue à des dixièmes, voire des centièmes de seconde. On doit être tout de suite dans le vif du sujet. » Au niveau du compteur, cela se traduit par une vitesse de pointe pouvant aller de 160 à 220 km/h, selon les monoplaces utilisées, et par une intensité constante sur les 1 500 m de distance (et une pente de 4 %) à avaler. De nos jours, dans la région, il n’existe plus que deux courses de côte, Montgueux… et Bouilly. L’amateur aubois de sport automobile est donc gâté de pouvoir continuer à goûter à cette spécialité, qui a su évoluer dans le temps. « Si la vitesse a augmenté de 35 % par comparaison avec mes débuts, la sécurité s’est sensiblement améliorée », note Reynald Aimé, qui encourage les jeunes à s’y essayer.
- Samedi, essais libres de 15 h à 18 h 30.
Dimanche, essais libres de 8 h à 9 h, puis essais chronométrés de 9 h 30 à 10 h 45. Première montée officielle à 11 h. Reprise l’après-midi à partir de 13 h 30.